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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 19:01

Depuis quelques temps, je n'écris plus rien. Ou bien trop rarement. Ce blog se meurt lentement... et je n'arrive plus à y revenir.

J'ai eu envie d'arrêter. Non pas que je n'avais plus rien à raconter, mais parce que je ne m'y sentais plus. Je ne peux pas l'expliquer.

Arrêter, le mettre en pause pour une durée indéterminée, ou tout simplement le supprimer. J'ai hésité. Je ne suis pas forcément attachée à tout ce que j'ai pu y écrire.

L'important pour moi, tout ce qui m'était très personnel, c'était réservé à une seule et unique personne. Ici, ce n'était que ma petite cours de récréation.

J'ai fait un test, manière de voir certaines réactions. Trois personnes qui me suivent depuis mes tous débuts ici et ailleurs. Réactions immédiates : NON !!

Non je ne dois pas arrêter, NON je ne dois pas faire de pause, NON je ne dois rien supprimer.

Alors parce que je fais quand même ce que je veux, même si je prends en considération les avis qu'on peut me donner, je mets ce blog en pause pour une durée indéterminée.

Mais... pour ceux et celles qui seront intéressés, vous pourrez me retrouver ici : 

http://pomme-et-compagnie.over-blog.com

Voilà, je baisse le rideau ce soir ici.

 

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 20:55
Quand j'insiste encore et encore

Je passe mon temps à me moquer des autres. Il faut dire qu'il y en a pas mal qui le méritent bien. 

Mais je sais aussi me moquer de moi-même. Je ne suis pas du tout à l'abri de la bêtise, j'avoue qu'elle me suit bien souvent un peu partout.

Ce soir, sur Facebook, une copine publie ce truc. 

Je le lis, et je laisse mon commentaire : "parce qu'il y en a qui ont vu la vidéo plus d'une fois !!". 

C'était d'une logique... Je ne comprenais même pas qu'elle publie ça.

Une autre copine laisse un commentaire : "oui, elle est con celle là avec sa question, c'est évident que la vidéo a été vue plus d'une fois par les mêmes personnes".

Jusqu'à ce qu'un commentaire arrive : "les blondes, on est pas 7 millions sur terre !!".

Hé, blond toi-même !

Cherchez, les blondes, c'est pas ça la réponse !

Ben si, c'est ça la réponse, la vidéo a été vue plus d'une fois ! Sinon ça serait pas possible !

L'échange a duré comme ça plusieurs minutes, j'insistais bien, ma copine aussi. 

On insiste quand on a tort, alors imaginez quand on pense avoir raison ! 

Jusqu'à ce que le Monsieur nous dise : "7 milliards sur terre, les blondes".

C'est seulement là que j'ai relu le texte. Et que j'ai compris.

Je me suis sentie bête, mais bête !

C'est une drôle d'impression. Pas que ça ne m'est jamais arrivé, parce que je sais très bien qu'il m'arrive d'être très bête assez souvent.

Mais là, j'en avais presque honte.

Alors comment rattraper ça, après avoir autant insisté...

Tant pis. Pour ce Monsieur, je pense qu'on va garder un bon moment cette image de deux idiotes.

Le pire, c'est qu'après avoir relu le texte, j'ai relu tous les commentaires, et on a été plus d'une à insister à propos du nombre de fois où la vidéo avait du être vue.

Légèrement rassurant de constater que je n'avais pas été la seule à me faire avoir par un mot survolé et pas imprimé par le cerveau.

Parce que oui, je sais qu'on est 7 milliards sur terre...

(comment elle se rattrape !!!)

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 20:32

Il y a deux ans, après avoir retrouvé Monsieur Chéri sur internet après près de trente années d'éloignement, et après m'être rendue compte que oui ça pouvait être une très bonne chose de retrouver des personnes que j'avais pu perdre de vue depuis très longtemps, j'ai eu envie de chercher quelques copines.

A savoir que rechercher une femme sur internet, ça relève un peu de la chance. Un homme aura toujours gardé son nom de famille, une femme qui s'est mariée on a une chance sur deux qu'elle ait eu l'idée de s'inscrire sur certains sites avec son nom de jeune fille.

Ce qui fait que sur ma recherche d'une dizaine d'anciennes copines, une seule m'a répondu. Madame M. Toutes contentes de se retrouver, on échangeait quelques mails. On se racontait très brièvement notre petit parcours, et puis un jour plus rien.

Je ne saurais pas dire laquelle des deux a arrêté d'écrire. 

Elle, je l'ai su que ce matin, elle perdait son père, moi je me retrouvais avec des petits problèmes personnels à gérer, bref, on se perdait à nouveau toutes les deux.

Jusqu'au 1er février, où elle m'envoie un message pour me souhaiter la bonne année, en s'excusant du retard. On dit qu'on a tout janvier pour se souhaiter la bonne année, alors à un jour près, j'allais pas faire la capricieuse.

Cette fois, je lui passais mon numéro de téléphone.

Ce n'est que ce matin qu'elle m'a enfin appelée. Deux heures au téléphone, à retrouver tous nos automatismes, à rire encore des mêmes choses, à se parler comme s'il n'y avait pas eu toutes ces années. 1986, quand elle est partie pour Paris, ça fait quand même pas mal de temps.

Du coup, demain à midi, on se fait un petit resto.

Demain je devais pas me faire un resto avec Monsieur A. ?? Sur le moment, je l'ai complètement oublié, lui. Ce matin il me proposait un resto, je disais oui, finalement j'annulais... Il va me trouver légèrement chiante avant même qu'on se connaisse. Mais mon choix a été vite fait. Ca serait Madame M. demain.

Petit texto  à Monsieur A. pour m'excuser, qui me répond immédiatement en me disant que ce n'est pas bien grave, on repousse de quelques heures, on se retrouvera pour un verre. Je dois lui confirmer ça demain entre midi et deux.

Enfin bref, Madame M. toute contente se met à sortir tous ses souvenirs, et là j'ai un grand doute qui s'est installé. Elle se souvenait de choses que j'avais complètement oublié. 

Mais si !! Souviens toi !! Quand tu m'avais frisé les cheveux et que j'étais ressortie jaune paille !! Non, aucun souvenir... Mais si !! rappelle toi quand on avait fait mon anniversaire à la maison et qu'on avait poussé tous les meubles, tu m'avais aidée et tu avais dormi à la maison !! Non, aucun souvenir...

Je me suis demandée si elle ne me confondait pas. Mais non, non non, d'autres souvenirs, on les avait bien en commun. Elle me soutient que c'est bien moi, elle va même m'apporter des photos.

D'ailleurs il parait que je n'ai pas changé. Qu'elle m'aurait reconnue de suite, parce que j'ai toujours la même tête. 

Oui... C'est ça... Les photos, ça arrange quand même. Même si elles sont pas retouchées... Parce que quand elle va me voir en vrai, elle risque de trouver que j'ai pris 20 ans par rapport à la dernière photo qu'elle a pu voir de moi.

Voilà. Je suis toute contente, demain je retrouve une très bonne copine, et on se fait un petit resto. Et je vais avoir 20 ans pendant deux heures.

J'avais eu 15 ans pendant deux ans avec Monsieur Chéri, je peux dire que ça fait énormément de bien de se sentir repartir en arrière comme ça.

Et puis j'avais vécu tellement de choses avec elle... 

Vivement demain.

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 19:54

Je suis quelqu'un qui rêve tout le temps. La journée, la nuit, je suis continuellement dans mes rêves.

Alors dans la journée, ce sont des rêves que je contrôle, qui me font m'évader là où je sais que ça me ferait le plus de bien.

Par contre, la nuit, je n'ai aucun contrôle sur mes rêves. Et je rêve toutes les nuits. 

Je ne me souviens pas de tous mes rêves, il ne m'en reste parfois qu'une drôle d'impression. Et ce dont j'ai horreur, c'est de me réveiller avant la fin d'un rêve. Parce qu'après, pour le reprendre, je galère. Et je n'y arrive jamais.

Autant je peux avoir des rêves tous roses, tous tendres, qui me font du bien, autant il y en a d'autres... qui me font douter de ma santé mentale.

Comme le rêve de la nuit dernière.

Je me suis couchée tard, parce que je regardais une série super intellectuelle sur Canal. "Workingirls". Totalement captivée, je me suis fait les trois épisodes à la suite. Sidérée par tant de connerie. Mais c'est peut-être ce qui a conditionné mon rêve.

Donc je me suis couchée tard, et je me suis endormie de suite. Pour me réveiller en sursaut au bout de deux minutes. 

Le truc qu'on appelle la secousse hypnique. Ou tout simplement l'impression qu'on tombe, et ça nous réveille d'un coup. L'explication serait qu'on tombe dans un sommeil profond de suite au lieu de passer par plusieurs stades, le cerveau croit qu'on meurt, et il donne une impulsion à tout le corps.

Hier soir, mon cerveau a cru que je mourrais plusieurs fois. Je suis tombée dans le vide plusieurs fois et j'ai sursauté chaque fois, au point que j'ai fini par me demander si j'allais réussir à vraiment m'endormir.

Alors mon cerveau me réveille quand il croit que je vais mourir, par contre il me laisse faire des rêves très très cons.

J'ai rêvé de quelqu'un, qui va forcément se reconnaître. Quelqu'un dont on ne peut pas douter de la virilité masculine, il a du poil au menton. Une barbe qui lui a toujours donné un certain charme.

J'étais chez moi avec ce Monsieur, et il me disait qu'il devait m'avouer quelque chose. Il était une femme. Je lui disais que ce n'était pas possible, il me disait que oui, il avait toujours joué le jeu avec tout le monde, parce que tout le monde voulait qu'il soit un homme. Que personne ne s'était jamais rendu compte, mais il a des seins, et il est bel et bien une femme, de partout.

Je lui disais encore une fois que ce n'était pas possible, parce que s'il s'en souvenait, je l'avais vu tout nu, et j'avais bien vu que c'était un homme. Il me disait qu'en fait, il avait appris à être ce qu'on voulait qu'il soit. On voulait un homme, il se transformait en homme.

Je le voyais se mettre mon rouge à lèvres, et je me rendais compte que oui en effet, il avait une sacré poitrine sous son pull. Je voulais le toucher, et ?? je n'avais pas de bras.

D'où l'expression "ça m'en a coupé les bras" !!

J'étais toute affolée sans mes bras, et il me disait que je n'en avais jamais eu. Je lui disais que oui j'avais eu des bras, et même des mains ! Il me disait que non, je n'avais jamais eu ni de mains ni de bras, il m'avait toujours prêté les siens.

Alors je me regardais dans la glace de mon salon, et j'avais bien mes bras. Mais lui, il n'en avait plus.

Et on finissait par se disputer, parce qu'il voulait partir, que je lui rende ses bras, et je lui disais que non, maintenant c'était les miens, je tenais à les garder. Il devait absolument partir, il voulait se raser, il avait la barbe qui descendait jusqu'au milieu de son ventre. Elle avait poussé en quelques minutes...

Après ça, je ne sais plus. Je me suis réveillée, et la première chose que j'ai fait, ça a été de vérifier si j'avais bien mes deux bras. 

Et je me suis levée. Fatiguée, comme si je n'avais pas dormi. Quand je passe des nuits comme ça, à avoir le cerveau qui part dans tous les sens, il me faudrait des nuits de 40 heures pour bien récupérer. Et la seule chose qui me pousse à me lever, c'est l'envie de faire pipi. 

Parce que ce matin, je serais restée au lit encore deux ou trois heures de plus, manière de partir sur un autre rêve qui ne m'aurait pas donné l'impression d'être légèrement crétine.

Alors si quelqu'un peut me donner la signification de ce rêve très intelligent, ça m'aiderait bien.

Pour une fois que je ne rêve pas de Patrick Bruel...

 

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 17:18

Cet après-midi, je suis allée chez le coiffeur. C'était un rendez-vous pris en début de semaine. J'aurais même du y aller plus tôt.

J'avais demandé le mois dernier une petite entrevue avec quelqu'un pour un jour de la seconde quinzaine de février, et pour l'occasion, je voulais changer de tête. J'avais été informée par cette personne qu'un nouveau problème s'était rajouté à tous ceux déjà là, mais je m'étais dit que puisque l'espoir fait vivre, même juste une petite heure pouvait suffire. Alors j'avais attendu le dernier moment pour prendre ce rendez-vous.

Lundi, en désespoir de cause puisque qu'aucune proposition n'arrivait, je prenais quand même ce rendez-vous chez le coiffeur. Après tout, ça me ferait du bien de changer de tête même si du coup personne n'allait le remarquer.

Oui, j'ai la vie d'une plante verte dont on ne s'occupe plus vraiment en hiver. On me passe à côté sans me regarder. Mon désespoir...

Bon enfin bref, cet après-midi, je m'occupais un peu de moi-même, et je me retrouvais toute contente du résultat.

Jusqu'à ce que je reçoive un texto en fin de journée.

Petite parenthèse. Il paraît qu'on ne dit plus texto. Il faut dire sms. Texto c'est pour les vieux. Je suis donc une vieille plante verte.

Donc en fin de journée, le texto qui me fait stresser.

"je suis déjà sous le charme, pas la peine de faire des frais pour samedi".

Texto de Monsieur A. que j'ai croisé totalement par hasard (encore ???) ce matin devant le collège.

On attendait que la fameuse folle furieuse arrive, avec Madame F. (folle furieuse qui n'est jamais arrivée d'ailleurs), quand je vois un homme s'approcher. Un homme que j'ai reconnu de suite.

Toujours le sourire charmeur, toujours le regard pétillant, il me lance : décidément, vous me suivez ?

Ma réponse : vous me l'enlevez de la bouche.

Je crois que je n'aurais rien pu dire de plus con.

Parce que son sourire s'est agrandi, et qu'il a soulevé un sourcil. Je savais exactement à quoi il pensait. Et à son regard amusé, il savait que je savais.

Je me suis sentie devenir cramoisie, réaction tout à fait normale.

Je ne savais plus quoi dire, du coup, je l'ai juste entendu m'expliquer qu'il est infirmier, qu'il a une visite dans l'immeuble là juste en face, et que décidément il est bien content de ce rendez-vous chez une petite vieille, puisqu'il a pu me croiser à nouveau.

Après ça, le piège que je n'ai pas vu venir. Il a fait celui qui cherchait quelque chose dans sa poche, et avec un petit air ennuyé m'a demandé si je pouvais lui prêter mon téléphone pour qu'il prévienne de son petit retard. 

Moi, gourde, je lui passe mon téléphone. Il compose un numéro, son portable sonne. Voilà, il avait mon numéro.

Le coup classique, et forcément j'avais plongé, innocente idiote que je suis.

Sur ce, Madame F. lance qu'on ne va pas attendre plus longtemps, et si on allait faire les boutiques ? 

On a laissé Monsieur A. avec son sourire, et on est parties en l'entendant dire "à samedi !"

Alors en recevant son texto en fin de journée, j'ai senti le stress redoubler. Voilà, maintenant que je suis allée chez le coiffeur, il va croire que j'ai fait ça pour ce rendez-vous.

Me voilà bien, maintenant. Jamais il ne me croira si je lui explique que le rendez-vous était déjà pris. Encore moins si je lui dis que c'était à la base prévu pour quelqu'un d'autre. D'ailleurs ça ne se dit pas, ça...

Enfin voilà. Je ne peux même pas reprendre mon ancienne tête, j'ai fait tout couper. Et ça se voit.

Donc il va croire que...

Je ne lui ai pas répondu. Et je ne lui répondrai pas. Pas la peine d'en rajouter. Pour un peu qu'il s'imagine qu'il a éveillé mon intérêt... Il le pensera tout seul en me voyant arriver samedi. Alors que ce rendez-vous était déjà prévu !!!

Mais si !!! Je jure que c'était déjà prévu.

Demain je ne sors pas de chez moi. A moins de le voir venir frapper à ma porte, je ne risque pas de le croiser encore une fois totalement par hasard. 

Voilà voilà...

 

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 20:47

En début de soirée, Madame F. m'appelle. Demain matin, devant le collège, on doit avoir une explication avec la mère d'une gamine.

Avec Madame F. depuis l'année dernière, on s'est organisées pour accompagner les gamins au collège. C'est simple, c'est une voisine, sa fille a presque les mêmes horaires que mon fils, alors on se partage les trajets.

Il y a parfois des petits imprévus qui nous font changer qui va chercher qui, et un jour où ce n'était pas à mon tour, au moment ou la petite voisine est montée dans ma voiture, j'ai une gamine qui m'a frappé à la vitre. 

"Vous pouvez me raccompagner ?" La petite voisine m'a expliqué que de temps en temps, sa mère accepte de déposer sa copine sur le chemin, ça ne fait pas faire de détour.

J'accepte, sans trop me poser de questions.

Sauf que la gamine a commencé à en prendre l'habitude. Systématiquement elle m'a demandé si je pouvais la raccompagner. Même quand je n'avais pas à prendre la petite voisine.

Jusqu'à la semaine dernière où mon fils est sorti en avance, et où on est partis comme on le fait tous les jours.

Donc en fin de soirée Madame F. m'appelle, elle a l'école qui l'a convoquée ce matin, pour savoir ce qui se passait avec une certaine gamine. Gamine qui avait été "oubliée" au moins trois ou quatre fois sur le trottoir, ce qui avait affolé les parents, inquiets de ne pas la voir rentrer du collège.

Avec Madame F. on aurait "oublié" la gamine plusieurs fois... Les parents se sont inquiétés plusieurs fois... Parents qu'on ne connait absolument pas, pour tout dire je ne sais même pas comment s'appelle la gamine, et je ne suis même pas certaine de la reconnaître au milieu d'un groupe d'ados.

Alors celle là, elle est bonne. Demain matin, on doit s'expliquer avec la mère.

Oui mais expliquer quoi ? On a bien voulu raccompagner la gamine quelques fois, mais ça n'a jamais été quelque chose d'établi. Elle faisait comment au début de l'année la gamine ? Puisque les parents prétendent qu'elle est toujours rentrée à l'heure, eux ne peuvent pas aller la chercher.

Ils attendent qu'on "l'oublie" trois ou quatre fois pour aller faire un petit scandale au collège en prétendant qu'on n'est pas des personne fiables ? Mais fiables de quoi ???

Mais le mieux, la petite cerise sur le gâteau qui nous énerve royalement, c'est qu'il va falloir qu'on lui explique pourquoi on n'a plus envie de raccompagner la gamine. Après tout, ça ne nous fait pas faire de détour, alors où serait le problème ??

Y en a qui manquent pas d'air, quand même.

Alors demain matin, on va se retrouver devant le collège, remontées comme des pendules. C'est pas quelqu'un qu'on ne connait pas du tout qui va nous emmerder.

Quand on fait des gosses, on les assume. Jusqu'au bout, même à la sortie de l'école.

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 19:43

On se dit qu'il faut toujours faire confiance au destin, qu'il n'y a jamais de hasard mais uniquement des rendez-vous de la vie. On se dit que ça va être une petite journée tranquille, et rien ne se passe comme prévu. Une petite rencontre, deux, voire trois, et la petite journée tranquille reste marquée d'une pierre blanche.

La semaine dernière, je devais retrouver une copine à une vingtaine de kilomètres de chez moi. Dans une ville que je ne connais pas, et où je savais qu'il me serait impossible de me repérer. Elle a bien tenté de me parler d'un truc super moderne que tout le monde possède dans la voiture, c'est à dire le GPS, mais j'ai vite dit stop. Pas question que je prenne une fois de plus le moindre risque de piquer une colère à cause d'un appareil qui a décidé de ne pas du tout être ami avec moi.

Le seul endroit que je connais là bas, c'est l'hôpital. Enfin bref, une fois devant l'hôpital, j'appelle ma copine, qui me dit bouge pas, je suis pas loin. Je me gare comme je peux en surveillant bien de pas trop déranger, et je me prépare à attendre quand je vois sur le troittoir juste en face de moi quelqu'un que je connais plutôt bien.

Monsieur Colocataire. Petit coup de klaxon manière de lui faire tourner la tête, et je commence à chercher quel petit mensonge il va bien pouvoir me servir cette fois. Je sors de la voiture, j'affiche un grand sourire, je lui dis que c'est quand même une surprise de le trouver ici, il ne m'avait pas dit qu'il ne bossait pas. Alors non, en fait oui il bosse, mais il attend un collègue, ils vont faire la visite du Edouard du coin, il ne me l'a pas dit parce qu'il ne pensait pas que ça allait m'intéresser. 

Bien sûr... Avec lui j'ai toujours le mot "quiche" qui clignotte sur le front. Je dis rien, je garde mon sourire, je lui dis que moi j'attends ma copine. Ah mais pourquoi je lui ai pas dit que je venais ici ? 

C'est vrai ça, pourquoi je lui ai pas dit ? Ca l'aurait pourtant bien arrangé, il ne serait pas là à paniquer en regardant l'heure, et en trifouillant sur son portable pour envoyer vite fait bien fait un texto qui pourrait lui éviter d'avoir à donner plus d'explications.

Je vois ma copine arriver, accompagnée d'un Monsieur que je ne connais pas, et au moment où elle n'est qu'à quelques mètres, Monsieur Colocataire s'éclipse, le téléphone à l'oreille. Peu importe, il ne m'intéresse plus.

Ma copine me présente le Monsieur, un certain A., sourire charmeur, l'oeil pétillant, qui me détaille comme s'il voulait me fixer dans sa mémoire.

Et là, la surprise. Quelqu'un s'approche, une jeune femme que je n'avais vu qu'une seule fois il y a quelques temps et qui m'avait déversé tout un flot de choses abjectes à propos de son beau père. Elle s'arrête devant moi, affiche un visage froid, et me lance : vous n'avez pas eu le courage de nous en débarrasser ou à votre tour vous avez compris que cet homme n'est qu'un minable ? 

Elle s'est éloignée sans rien dire de plus, sans me laisser le temps de répondre quoi que ce soit. 

Alors j'explique vite fait. Il y a quelques temps, j'ai eu une relation avec un homme marié. Oui, je sais, c'est pas bien. Jetez moi la première pierre et toutes les suivantes, il paraîtrait que je le mérite. Quand la charmante épouse du monsieur avait découvert le pot aux roses, elle n'avait pas eu le cran de venir me trouver directement, et je ne sais pas si elle avait volontairement envoyé sa fille ou si la demoiselle avait fait la démarche d'elle-même. Toujours est-il que je m'étais attendue à un règlement de comptes en règles, et au lieu de ça j'avais eu droit à des avertissements nauséabonds, à propos du monsieur, envers qui elle avait depuis de très nombreuses années une rancune qui finissait par devenir du fiel tout aussi dégueulasse que celui que pouvait sortir sa mère en parlant de lui. Ce monsieur je devais m'en méfier, il ne valait rien, il n'était pas fiable du tout, il était faible, menteur, égoïste, bref il avait tous les défauts du monde. Mais si je tenais à les en débarrasser, il fallait que je fasse très attention, j'allais très vite en être déçue, tout comme eux.

J'avais gardé tout ça pour moi, le monsieur que je connaissais moi ne correspondait pas vraiment à la description qu'on m'en faisait, et je préférais faire ce que j'avais toujours fait, c'est à dire me faire ma propre opinion. 

Depuis, le monsieur m'a montré une toute autre facette de son personnage, et la relation avec cet homme marié s'est arrêtée du jour au lendemain, sans que je ne comprenne quoi que ce soit. 

Et si la demoiselle m'avait un résumé qui collait à la réalité de ce qu'elle et sa mère avaient vécu... Je ne le saurai jamais.

Enfin bref, j'étais là sur le trottoir à fixer ma copine qui attendait des explications, je sentais le regard de Monsieur A. rivé sur moi à attendre lui aussi, et je ne savais pas trop quoi dire.

La jeune femme revient sur ses pas, me pointe du doigt, et me dit : vous auriez du nous en débarrasser, il va continuer à nous emmerder avec son incapacité à se prendre en charge tout seul. J'ose lui répondre que c'est à sa mère de s'en débarrasser elle-même si elle ne le supporte plus. Sa réponse : ma mère est trop arriviste et trop vénale pour ça.

A nouveau je l'ai vue s'éloigner, il était temps qu'on s'en aille, je n'avais pas très envie de faire une nouvelle rencontre qui risquait de mettre un peu plus tout le monde mal à l'aise.

Monsieur A. qui auait voulu comprendre s'excuse, il a un rendez-vous, mais il compte bien me revoir, il semblerait que j'ai des choses à lui raconter, ça pourrait être une façon de faire connaissance.

C'est ça... Comme si j'avais envie surtout en ce moment...

Inutile de dire que ma copine a insisté longuement le restant de la journée pour comprendre ce que tout ça voulait dire. Sans que je ne lui raconte quoi que ce soit. Et que dans la soirée, Monsieur Colocataire rentrait de son "boulot" plutôt miélleux, prêt à dire oui à tout ce que j'aurais pu demander, et certainement à prier intérieurement que je ne revienne pas sur ce hasard qui m'avait fait me garer juste devant lui quelques heures plus tôt.

Alors puisqu'il n'y a pas de hasard mais que des rendez-vous de la vie que le destin met sur notre route, aujourd'hui je tombe sur qui ?

Sur Monsieur A. Sur le parking de chez Edouard. La tête au fond de mon sac pour chercher mes clés de voiture, je bouscule quelqu'un qui marchait le nez rivé à son portable.

Un bref "pardon", les regards qui se croisent, et oh surprise. C'est vous ! Oui c'est moi et c'est vous. Quel hasard... Je lui explique pour le hasard et le destin et tout et tout ?

Alors voilà. J'ai du refuser l'invitation d'un petit café parce que j'étais pressée, mais j'ai accepté de le reporter à samedi après-midi. Après tout, pourquoi pas...

N'empêche, la semaine dernière, je n'aurais pas du sortir. Au départ, ma copine devait venir me retrouver directement chez moi. C'était prévu comme ça jusqu'à ce qu'on m'impose au tout dernier moment d'aller chercher des fournitures chez quelqu'un juste à l'entrée de cette ville à 20 km de chez moi. C'est pratiquement en montant dans ma voiture pour partir que j'ai prévenu ma copine. Si j'avais refusé, je n'aurais pas croisé Monsieur Colocataire, je n'aurais pas croisé la jeune femme, je n'aurais pas rencontré Monsieur A.

Aujourd'hui, je ne devais pas retourner chez Edouard. J'y étais ce matin, je devais en profiter pour récupérer quelque chose au pressing pour mon fils. J'ai oublié. Obligée d'y retourner en début d'après midi, mon fils en avait absolument besoin pour ce soir. Je serais passée au pressing ce matin, je n'aurais pas croisé Monsieur A. sur le parking. 

Et je n'aurais pas un rendez-vous samedi après-midi.

Rendez-vous qui me fait stresser, parce que c'est le premier que j'ai depuis bien longtemps. Avant ça, j'avais Monsieur Chéri, et je ne stressais jamais pour une invitation, parce qu'il était comme ma sécurité. Mais Monsieur Chéri m'a laissée toute seule dans mon deuil, et ma vie continue sans lui. Alors je stresse, comme si c'était la première fois que j'allais me retrouver face à un inconnu.

Vu que le destin me joue pas mal de tours en ce moment, on va bien voir ce qu'il en sortira...

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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 18:50

Il se trouve que j'ai une maison en ville, vide depuis un an. Disons que c'est plutôt une maison à deux étages, une vieille tante est propriétaire du bas, moi du haut.

L'an dernier j'avais trouvé une dame qui était très intéressée, finalement ça n'avait pas pu se faire. Une vipère qui avait mis son nez au milieu, bref, ça m'avait à la fois très agacée, déçue, contrariée, refroidie... J'avais pris la décision de passer par une agence.

Au moins je n'allais avoir à m'occuper de rien. 

Parce que je remets souvent les choses que je trouve pénible au lendemain, les semaines, les mois ont passé, et la maison n'a pas été mise en agence.

Lundi, je prenais enfin une décision. Il fallait que je la loue, j'allais tenter de passer une annonce. Sur un site très connu pour les annonces sur tout et n'importe quoi.

A partir de là, j'ai commencé à vivre sur une autre planète.

Le premier jour de parution de l'annonce, un appel à 22 heures. Ca, c'est une chose que je ne comprends pas. Qu'on appelle aussi tard. Comme si ça ne pouvait pas attendre le lendemain matin. C'était une dame, qui demandait à visiter, normal. Rendez-vous pris pour le mercredi après-midi.

Le mardi matin, même pas 8 heures, un appel. Une femme qui m'a légèrement angoissée. Très directe, qui parlait très fort, et qui s'est mise à me raconter sa vie sans que je puisse en placer une. Elle était en plein divorce, elle vendait une maison de 300 m2, elle ne voulait surtout pas acheter. Ce qui tombait bien, moi je loue. Qui voulait absolument savoir si la cuisine était équipée. Non... Ah, ça ne lui convenait pas du tout, j'aurais pu le préciser dans l'annonce. Au revoir Madame.

Tous les jours de la semaine, j'ai eu une bonne dizaine d'appels par jour. J'ai eu droit à tout. A celui qui avait trois enfants, qui me demandait s'il y avait possibilité de fermer le salon salle à manger pour faire une chambre supplémentaire. Non, désolée... Au revoir Monsieur.

Celle qui m'expliquait qu'elle vivait en HLM, qu'elle en avait marre de ses voisins avec qui elle ne s'entendait pas du tout, qui me demandait si la vieille tante en bas allait être là tous les jours parce qu'elle risquait de ne pas trop s'entendre avec elle. Oui, désolée mais je ne vais pas la virer de chez elle... Au revoir Madame.

J'ai fait une bonne quinzaine de visites, certains qui me demandaient s'ils allaient être obligés de s'occuper du petit jardin, d'autres qui me demandaient s'il y avait la possibilité de faire une pièce à vivre à la cave pour l'ado qui jouait de la batterie comme ça ils ne l'entendraient pas, d'autres qui me demandaient si je pouvais virer la baignoire pour mettre une douche...

J'ai franchement eu droit à tout. Même à un couple plutôt louche qui m'expliquait qu'ils vivaient uniquement avec les allocations, qui avaient parfois des difficultés, mais même s'ils ne payaient pas les loyers toujours à temps, ils y arrivaient quand même parce qu'ils font un élevage de petits chiens.

C'est ça... 

Hier, deux visites. Une femme qui n'était pas dans le coin au moins six mois dans l'année et qui me demandait si elle pouvait sous louer à des étudiants quand elle n'était pas là (...), un bonhomme qui passait de pièces en pièces sans rien dire, qui marmonnait "oui... oui... oui..." et qui est reparti en me disant qu'il allait réfléchir, il me donnerait sa réponse dans trois ou quatre semaines, il allait attendre que son compagnon sorte de l'hôpital, tentative de suicide...

Ce matin, j'étais décidée à supprimer l'annonce. Fatiguée de tous ces appels dont une bonne moitié était inutile, de ces visites qui étaient aussi inutiles.

Et puis le petit couple qui arrive, dernier rendez-vous de la semaine. Elle infirmière, lui j'ai pas tout compris, un bébé de 3 mois, qui veulent se rapprocher du boulot de Madame parce qu'ils habitent à 40 km et que ce n'est plus possible. Agréables, corrects, bref ils me correspondaient. 

Ils m'ont fait attendre toute la journée pour se décider. Je croisais les doigts pour qu'ils me disent oui, parce qu'au final, ils étaient les seuls avec qui j'avais eu un bon feeling.

19 heures, l'appel. Ils sont d'accord, la maison leur convient, je peux préparer le bail.

Enfin !!! Du coup, dans la foulée, j'ai viré l'annonce.

Il m'aura fallu une semaine de galère avec un nombre incalculable d'inconnus étranges pour tomber sur ce petit couple qui me plait plutôt bien. Et qui m'a fait plaisir en me disant qu'ils avaient visité quelques maisons, mais c'était vers moi qu'ils se tournaient parce qu'ils avaient vraiment accroché.

Voilà. Une épine en moins. La maison est louée pour le 1er avril. Ce qui veut dire que pendant les vacances début mars, ça sera peinture pour raffraîchir deux pièces, et enlever les dernières merdes qui traînent à la cave.

Je ne m'imaginais pas que passer une annonce pour louer une maison allait me faire vivre une semaine aussi particulière. Je continue toujours à penser ce que j'ai toujours pensé, c'est qu'il doit y avoir deux mondes parallèles, un monde normal et un monde étrange.

J'ai vécu une semaine un pied dans le monde étrange.

Mais ça y est, j'en suis vite sortie, et je suis contente, la maison est louée. 

 

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 19:19

Vendredi matin, mon téléphone fait sa petite sonnerie quotidienne qui m'annonce qu'il faut que je le mette en charge. J'ai l'habitude, il tenait de moins en moins longtemps. Pourtant, il n'avait même pas un an. Mais bon, je ne me pose pas de question, je le mets à charger et je passe à autre chose.

En fin de matinée, je prends mon téléphone, éteint. Je tente de le rallumer, impossible. Je le rebranche, rien. Allons bon...

Moment de panique totale. Je fais comment moi sans téléphone ? Je fais comment !!! Je ne me pose même pas la question de savoir comment je faisais avant que ce truc existe... Je laisse les autres se la poser. Je me dis que je n'ai que deux heures à tenir isolée du monde, en début d'après-midi je dois aller chez Edouard, avec Madame F. il y a une boutique Orange toute neuve, je m'y arrêterai.

Dans cette boutique, le "bonjour" doit être payant. Il n'y en a pas un qui lève la tête de ce qu'il fait pour un regard, un sourire, ou le bonjour poli usuel. Pas grave, je dis quand même bonjour à la cantonade, et j'attends qu'il y en ait un qui se décide à me regarder.

Je tombe sur un petit jeune, pas gracieux du tout, qui me donne l'impression que je le dérange. Je lui explique mon problème, il me demande si j'ai testé un autre chargeur.

Oui alors non, désolée, je n'ai pas plusieurs chargeurs chez moi, il se trouve plutôt qu'on se partage le même pour plusieurs téléphones parce que les autres... va savoir où ils sont...

Il teste avec un chargeur, effectivement c'est le téléphone qui a un problème.

Je fais quoi ? Vous appelez Orange.

Non mais je suis chez Orange, je vais pas vous appeler ! Vous nous appelez pas nous, vous appelez le service après ventes. J'appelle comment puisque mon téléphone ne fonctionne pas ? 

Silence du jeune... Avec un autre portable ?

Madame F. me prête son portable. Galère... Si vous appelez pour le 06 ... faites 1 sinon faites 2, entrez le numéro de portable, pour ceci faite 1, pour celà faites 2... 3...4...5...

Bref je fais tout les numéros qu'on me demande, et une voix enregistrée me dit : pour le service après vente de votre appareil appelez depuis un fixe.

Je rentre à nouveau dans la boutique. Toujours le même jeune qui n'a rien à faire. Je lui explique, il me dit : alors appelez d'un fixe.

Vous avez un fixe ici ? Oui. Je peux l'utiliser ? Non. Pourquoi ? On n'est pas là pour ça. Vous êtes là pour quoi ? Pour des tas de choses mais pas pour que vous fassiez des appels personnels.

... L'agacement est arrivé. Appels personnels ? OK, il y a un responsable ici ? Oui... Alors allez le chercher.

Le responsable arrive. Souriant. Qui dit bonjour. Qui me demande où est mon problème. J'explique. Sa réponse ? Appelez le SAV d'orange.

Non, non non non, je ne vais pas rentrer chez moi pour appeler Orange alors que je suis chez Orange. Je paye déjà assez cher vos services de merde, alors vous allez régler mon problème directement ici. Sinon c'est simple, je résilie tout, et je file ailleurs.

Il cherche pas à m'agacer un peu plus, il me tend un téléphone fixe, je fais mon appel.

Je tombe sur un homme plutôt agréable, qui récite son texte sans oublier un mot, qui me pose des tas de questions, et qui finit par me dire : maintenant allumez votre portable.

C'est pas vrai... ils sont cons ou quoi ? Il est mort le portable, mort, éteint et mort. Je l'allume comment ? Vous l'avez testé en le mettant en charge ?

Non mais il me prend pour une débile ?? Le tester en le mettant en change, bon sang, j'y avais pas pensé, que je suis gourde moi alors...

Il lui faut un numéro jesaisplusquoi qui est dans le téléphone.

Je prends une profonde inspiration... Je sais pas, j'ai pas pris avec moi mon pouvoir de lire dans un téléphone éteint... alors je fais quoi ??

Madame, le numéro est écrit derrière la batterie. (Oui, j'aurais du le savoir ça, des fois je suis vraiment idiote...) Vous pouvez ouvrir votre portable ?

... C'est ça, reprend moi pour une débile... Je l'ai ouvert.. J'ai enlevé la batterie...

Bon, maintenant vous me donnez le numéro qui est écrit sur l'étiquette.

Quel numéro ? Les petits points noirs impossibles à lire sans loupe ????

Le responsable voit que je commence à avoir la fumée qui sort du nez, il prend l'appareil, et il termine la transaction. Echange du portable. Je le lundi qui arrive.

Une heure à la boutique, cinq minutes au téléphone. Un merci poli au responsable, un regard tueur au jeune qui s'en tape royalement, et je peux aller faire mes courses avec Madame F. qui se met à me raconter ses anecdotes à elle à propos d'un autre fournisseur. A croire qu'ils sont tous pareils...

Et aujourd'hui, un téléphone tout neuf. Le même mais en mieux. Ils ont changé des petits trucs. Toute contente, j'ai enfin retrouvé mon téléphone, avec l'impression que ça faisait un mois que je ne l'avais plus.

En fin d'après-midi, un appel. Orange. Enquête de satisfaction. Vous avez fait appel au SAV, vous acceptez de répondre à notre enquête de satisfaction ? 

Vous y tenez ? Parce que si c'est pour la boutique de chez Edouard, je préfère vous dire que vous leur mettez un 0 à toutes les questions, et si c'est pour le SAV au téléphone, vous appelez la boutique parce que ce n'est pas moi qui ai fait la conversation. Mais vu que j'ai eu ce que je voulais, vous pouvez leur mettre la moyenne.

La femme au bout du fil qui sait pas trop quoi dire, je lui dis que je n'ai pas le temps, elle s'excuse. Voilà, au revoir Madame.

Tout ça pour dire que la boutique d'Orange toute neuve, on commence à comprendre pourquoi il n'y a jamais personne. Ils devraient afficher sur leur vitrine le numéro du SAV, ça leur éviterait le gaspillage de deux minutes de salive.

Enfin bref...

 

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:45

Je viens seulement de me rendre compte que ça fait très longtemps que je ne suis pas passée par ici. 

Ce n'était pas suffisant que je réponde personnellement aux petits messages inquiets de ces quelques unes qui me demandaient si je n'étais pas morte ? Alors je vais essayer de reprendre mes petites histoires.

Qu'est-ce qui s'est passé pendant ces longues semaines ? Beaucoup de choses. 

D'abord, il a fallu que je gère une situation qui m'a complètement dépassée, qui m'a plombé le moral. Je ne m'étendrai pas là dessus, ça reste une affaire à suivre pour moi, on verra le jour où ça sera enfin réglé.

Mais ça m'a plutôt donné envie de rester dans mon coin à ruminer. Ca j'arrête, c'est totalement inutile et pas du tout fructueux.

Ensuite, un matin de grand gel, je me suis retrouvée avec un joli plâtre bleu au poignet gauche. Comment j'ai fait ?

Je sortais de la pharmacie, et je vois une petite vieille tomber à quelques mètres de moi. Je me précipite, les ouvriers qui élaguaient les arbres se précipitent, un passant se précipite, on se retrouve une bonne dizaine autour de la petite vieille. Ils essayent de la relever, elle a la jambe tordue, elle dit qu'elle a senti qu'elle s'était cassé quelque chose.

Un passant part vite à la poste chercher une chaise, moi j'appelle les pompiers.

Bref, une fois qu'on aurait eu le temps de mourir trois fois, c'est à dire après plus d'une demi heure les pompiers arrivent.

Et là, pourquoi, mais pourquoi un des passants m'a tirée par le manteau ? Je suis encore en train de me poser la question. Il a eu peur que je me fasse écraser par le camion de pompiers ? Il me voulait plus près de lui ? On sait pas.

Résultat, il m'a fait glisser, je suis tombée, il est tombé avec moi, et un autre qui a tenté un geste totalement inutile pour nous retenir est tombé lui aussi.

La vieille sur sa chaise, trois cons par terre. Un col du fémur fracturé pour la vieille, un poignet fracturé pour moi.

C'était il y a trois semaines. Plâtrée, forcément. Là j'ai commencé à souffrir. Pas uniquement du poignet qui avait beaucoup gonflé et du pouce qui avait été légèrement retourné, mais j'ai commencé à souffrir de claustrophobie.

Je crois qu'il n'y a que ceux qui connaissent ça qui peuvent comprendre. Je suis capable de commencer à m'étouffer si on me maintient les mains dans le dos, si on m'enferme quelque part, même sur un balcon. Je m'étouffe dès que je sens que je n'ai plus ma totale liberté de mouvement.

Et là, mon poignet plâtré, ça a été l'angoisse. Je passe sous silence les réveils en pleine nuit en me demandant ce qui pourrait bien se passer si mon araignée favorite venait se glisser sous ce plâtre... et autres tracasseries sur le fait que je ne pouvais pas me gratter, parce que même avec une aiguille là où ça me grattait c'était pile poil l'endroit inaccessible.

Ce matin, radio de contrôle parce que j'ai fait un flan à mon médecin en lui disant que j'avais une douleur atroce au pouce. Sur 10 ça devait être 0,5, moi j'ai annoncé un 9.

Madame mais ce n'est pas du tout consolidé, Madame il faut garder le plâtre, Madame si vous avez mal c'est dans votre tête. Madame par ci, Madame par là.

Madame a joué la capricieuse, impossible de garder ce plâtre, j'ai négocié une atèle. Plus d'une heure de palabres, Madame a gagné. Ils devaient en avoir marre... Mais surtout, ils ont compris. 

Alors voilà. Une jolie atèle noire à la place du plâtre, la promesse juré craché que je ne vais surtout pas l'enlever. Rien que savoir que je peux le faire si j'en ai envie, ça me suffit. Comme quoi, il suffit d'un tout petit détail...

Ensuite il y a eu quoi d'autre ? Je sais plus. 

Bon enfin bref, pas grave. Alors promis, je recommence à vous raconter mes petits trucs. Ca ne sera pas forcément tous les jours, mais je ne disparaîtrai plus aussi longtemps.

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